Tous intervalles

Pour sa plus grande partie, la pièce est basée sur ce que l’on appelle des accords « tous intervalles » (ils sont au nombre de quatre), dont la particularité est de pouvoir obtenir, au moyen de transpositions, les onze intervalles harmoniques, de la seconde mineure à la septième majeure (+ l’octave), à partir de seulement quatre notes. Plus globalement, je souhaitais explorer d’autres intervalles, notamment de timbres et de modes d’attaque,  susceptibles de différencier les ondes, avant de les amener à se rejoindre épisodiquement. Une autre idée était de faire de chacune une sorte de personnage sonore pourvu de propriétés qui lui seraient spécifiques, de manière à créer une polyphonie dans laquelle chaque voix serait à même de s’exprimer dans sa singularité, tout en se révélant complémentaire aux trois autres.