À la demande de Vincent Royer et du trio Capricorn, j’ai composé Max Schubernst pour un concert en hommage à Max Ernst, né à Brühl, près de Cologne. Vivement intéressé par ses techniques de collage, de frottage et d’empreinte, j’ai choisi de partir de fragments d’un trio inachevé de Schubert pour lequel j’ai imaginé toutes sortes de prolongements, jusqu’à l’amener à rejoindre des préoccupations harmoniques et rythmiques propres à la musique de notre temps.