dans Le Monde, 25 août 1973 :
« …Dans Le temps de le prendre, les effectifs « se forment et se déforment, selon un réseau d’appels et de signaux » entre les instrumentistes. Mais cette suite de « propositions musicales » s’organise sur un itinéraire plus voulu, plus dramatisé que celui des oeuvres précédentes. Des voix inarticulées, des traits rapides de clarinette (qui rappellent Stravinsky), de nostalgiques mélodies de cirque où des bribes de folklore émergent bizarrement d’un arrière-plan « informel » et compact, des trémolos, des souffles, des frottements et même des ronflements: personnages connus issus d’un contexte ou d’un passé différent mais fondus dans une sorte de rêverie paresseuse, un peu longue, prenante ».