Un arraché de partout (67)

4 trompettes, 4 trombones, orgue Hammond, 2 guitares électriques, xylophone, marimbaphone, vibraphone et
2 percussions (18′) – Ed. Jobert-
Ensemble Musique vivante, dir. Diego Masson, Th. Atelier, Paris, 1967

Un arraché de partout emprunte son titre à un vers d’Henri Michaux du poème Mouvements. L’œuvre se compose d’une partie fixe dont la direction est brisée par des parties mobiles ou « inserts », qu’intercale assez librement le chef d’orchestre, guidé par des indications générales.
Ces inserts sont de trois types:
– des « blocs statiques »
– des « mouvements », qui opposent à la fixité et à la continuité de la partie fixe une mobilité sollicitant les initiatives des interprètes;
– une partie autonome qui concerne exclusivement les interprètes et échappe à l’autorité du chef.
Je n’ai donc pas cherché à établir une dialectique ou créer un continuum entre formes fixes et ouvertes, mais de confronter des moments autonomes, variant selon la version mise au point par le chef d’orchestre.